La parole se libère enfin !

Je ne sais pas si vous l’avez remarqué, mais la communication avec le monde subtil est de plus en plus fréquente… Enfin, pour être plus juste, depuis quelques mois, les personnes que j’accompagne semblent un peu moins sur la « réserve » et évoquent d’une façon plus spontanée certains vécus personnels, en trouvant ici un espace de paroles nécessaire pour confier ces signes qu’ils perçoivent de leurs défunts. Il est vrai que la majorité des personnes qui choisissent mes accompagnements savent généralement que je suis ouverte à toute expérience qui pourrait leur sembler extra-ordinaire… Mais je constate que la parole se libère enfin chez certaines d’entre elles, plus « frileuses » à évoquer un tel sujet !

Sur ce point (et tant d’autres !) je rejoins Christophe Fauré qui explique combien il est fondamental qu’en tant qu’accompagnants du deuil, nous accueillions sereinement ces confidences.

C’est pourquoi je souhaitais revenir sur les VSCD (vécu subjectif de contact avec un défunt) suite à certains de mes derniers accompagnements que j’avais déjà évoqué dans un précédent message (voir des signes des défunts).

Confiez ce que vous vivez

Ces mystérieuses expériences semblent enfin sortir du placard dans lequel on les cachait depuis tant d’années et ne sont plus systématiquement considérées comme de simples hallucinations. Et je vous avoue que c’est pour moi un réel bonheur que de pouvoir enfin échanger sur ce sujet qui me tient tant à coeur ! Au tout début de ma pratique, il m’est arrivé que lors d’un accompagnement je butte, que je sente qu’il y ait « quelque chose » qui ralentie notre échange… bien souvent il en est ressorti que la personne n’osait pas raconter un événement un peu particulier qu’il lui était arrivé…

Comme un fil qui se déroule : on fait un point afin de voir où se situe la personne dans son cheminement et une fois la conversation entamée, après quelques silences, elle se lance et raconte (il m’arrive parfois de surprendre des regards, guettant ma réaction…). Et si, en tant que thérapeute elle perçoit que je valide son expérience, le soulagement est quasi palpable : « Oh mais je savais que je n’étais pas fou quand j’ai vu les lumières du salon clignoter plusieurs fois alors que je parlais à ma femme décédée en avril dernier !!! » Alors je questionne cette expérience : le vécu, comment cela s’est passé, ce qu’elle en pense etc.

Dans ces moments-là, j’ai la réelle conviction que je suis à ma place, que je fais ce pont qui la rassurera.

Si ces manifestations (et tant d’autres) vous interrogent, Stéphane Allix vient de sortir un livre, dont je vous recommande la lecture, sur ces contacts avec l’invisible, vu par le prisme de psychiatres et psychologues. Je suis certaine qu’il parlera à beaucoup d’entre nous…

un fantôme sur le divan — Un fantôme sur le divan – Stéphane Allix

EDIT : Pour information, le Dr Christophe Fauré (tout de même médecin psychiatre pour les plus septiques !) sort à la fin du mois, une enquête sur la continuité de la conscience après la mort… Expérience de Mort Imminente (EMI), mémoires de vies passées, vécu subjectif de Contact avec un Défunt et expériences de Fin de Vie sont au programme…

Cette-vie-et-au-dela — Cette vie et au-delà – Christophe Fauré

Alors signes ou pas signes ?

Surtout ne rien attendre, laisser les choses se faire…

Lorsque l’on veut tellement avoir des signes… Il ne se passe rien ! On se ferme à toute possibilité en étant dans l’attente. Il faut au contraire lâcher prise sur cette attente et c’est à ce moment là que des signes peuvent apparaître : une musique qui vous était personnelle qui passe dans un magasin où vous entrez par exemple 😉