On m’a interrogé, de nombreuses fois en séances, sur le fait de ne pas avoir de « signes » d’un défunt. Pourquoi ceux et celles passés « de l’autre côté » ne nous rassurent-ils pas avec quelques messages ou manifestations personnelles, s’il est vrai que la Vie se poursuit ailleurs après notre mort ? Voici une très jolie allégorie (du pasteur Walter Dudley Cavert) que j’ai découvert sur internet il y a plusieurs années et dont je me sers très souvent pour répondre. Elle est très facile d’accès et parle généralement à tout le monde. Elle illustre poétiquement cette transformation qu’est la mort.

metaphore-libellule-mort

Histoire d’une libellule

« Au fond d’un vieux marécage vivaient quelques larves qui ne pouvaient comprendre pourquoi nul du groupe ne revenait après avoir rampé le long des tiges de lys jusqu’à la surface de l’eau.

Elles se promirent l’une à l’autre que la prochaine qui serait appelée à monter reviendrait dire aux autres ce qui lui était arrivé.

Bientôt, l’une se sentit poussée de façon irrésistible à gagner la surface; elle se reposa au sommet d’une feuille de lys et subit une magnifique transformation qui fit d’elle une libellule avec de forts jolies ailes. Elle essaya en vain de tenir sa promesse.

Volant d’un bout à l’autre du marais, elle voyait bien ses amies en bas.

Alors, elle comprit que même si elles avaient pu la voir, elles n’auraient pas reconnu comme une des leurs une créature si radieuse.

Le fait que nous ne pouvons voir nos amis et communiquer avec eux après la transformation que nous appelons la mort n’est pas une preuve qu’ils ont cessé d’exister« .

Pasteur Walter Dudley Cavert