Le deuil déstabilise, efface tous nos repères. L’incompréhension s’installe… Près de 6 mois après le décès, on pense aller un peu mieux et puis subitement tout semble s’écrouler de nouveau, on sent monter en nous une violente envie de pleurer, d’abandonner… la peine semble encore plus grande aujourd’hui… Lorsque vous perdez un proche c’est une partie de vous qui s’en va, celle que vous aviez construite ensemble. C’est pourquoi le deuil bouleverse tout au plus profond de nous, comme un véritable raz-de-marée.
S’il n’est évidement pas une maladie, il a tout de même des répercussions à plusieurs niveaux sur votre quotidien. Il est bon de les connaître et d’accepter qu’elles font partie de ce processus de deuil :
- niveau Physique : Vous pouvez être pris de vertiges, bouffées de chaleur. Souffrir de troubles du sommeil, de perte d’appétit (ou au contraire des crises de boulimie), de certaines difficultés de concentration. Des douleurs dans le corps ou des problèmes de respiration peuvent intervenir également.
- niveau Psychologique : Une vague de tristesse, des moments d’absence, des peurs ou attaques de paniques peuvent vous envahir subitement. Vous pouvez vous sentir vite irritable, des crises de pleurs incontrôlables ou des hallucinations, un laisser-aller général peuvent apparaître. Il arrive parfois que des dépendances s’installent : alcool, médicaments etc. Laissez toutes vos émotions s’exprimer, accueillez-les simplement, sans juger. Elles sont importantes sur ce chemin du deuil.
- niveau Intellectuel : Il vous semble totalement impossible de rester concentré, vous avez l’impression de ne pas comprendre les choses ou de les avoir oublié.
- niveau Spirituel : Vous vous interrogez sur votre foi (qui peut conduire à un rejet ou un changement de religion). Vous êtes attirés par des lectures qui parlent de l’au-delà, de la vie après la mort.C’est un peu comme si votre esprit s’ouvrait sur autre chose…un tournant qui s’amorce parfois.
Le deuil est épuisant et il faut accepter tous ces états internes qui peuvent survenir. Autorisez-vous la tristesse mais restez bienveillants avec vous…