Les dates anniversaire du décès (même de longues années après) sont toujours des temps très douloureux pour la personne qui vit un deuil. Elles réactivent la douleur de la perte. 

Des consultants me disent qu’ils ne comprennent pas, car « les choses semblaient s’être apaisées » et qu’ils sentent monter en eux de la colère, des émotions qui les bouleversent, à l’approche de cette date anniversaire de la disparition. Il peut également arriver qu’une grande fatigue les envahisse ou encore que des douleurs apparaissent dans le corps. C’est le processus normal du deuil.

Des flashs reviennent sur les semaines, les mois, les années écoulées, sur les derniers instants. Des larmes peuvent survenir pour un oui ou un non. La douleur semble être de nouveau à vif et cela est tout à fait normal, n’allez pas croire que votre deuil vire au pathologie.

Peut-être sentirez-vous le besoin d’aller sur la tombe, de vous recueillir dans la nature, de prendre un moment d’intimité ou, au contraire, de partager un moment avec vos proches autour d’un repas, d’écouter une musique que le défunt appréciait. Une façon de lui rendre hommage qui peut vous apaiser.

Lors de ces dates particulières vous n’oubliez rien évidemment, mais une fois vos émotions exprimées, pensez à vous chouchouter : glissez-vous dans un bain, offrez-vous une pause dans un lieu qui vous est cher. Fermez la porte le temps de reprendre votre souffle.

A vous de créer votre propre rituel, celui qui vous apportera un réconfort même si les larmes coulent sur vos joues. Voyez-le comme une libération.

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